De son pays natal l’Ukraine, Jeri Toth se souvient des violons tziganes aux sonorités fougueuses et mélancoliques. Dans sa famille, on joue de la musique. Jeri Toth touche le piano, le violon et l’accordéon mais il choisit la profession médicale.

Au Québec depuis 1964, il pratique la médecine, mais son intérêt pour le violon ne l’a jamais quitté. La lutherie est pour lui un loisir qui prend de plus en plus de place dans sa vie. Il s’y est initié auprès du maître italien Sylvio De Lellis et il a suivi plusieurs classes de maîtres à l’École de Lutherie Artistique du Noroît, avec Frédéric Boyer, Jean-Jacques Rampal, et plus tard à l’École Nationale de Lutherie avec le luthier belge Gauthier Loupe.

Jeri Toth fabrique surtout des violons mais aussi des altos et des violoncelles. Il fait un peu de réparation et de restauration. Il a présenté un de ses violons à l’exposition « Une Question d’Âme » au Centre d’Art de Baie St-Paul en 1998.